ETIENNE DINET dit NASR-EDDINE DINET 1864-1929.
Artiste peintre français ayant
passé une partie de sa vie à BOU-SAÂDA, converti à la religion musulmane.
A laissé un testament dans lequel il était écrit.
En voici quelques extraits…
« Mes obsèques devront être
musulmanes car depuis quelques années, je suis converti à l’islam, à la glorification duquel j’ai consacré toute mon œuvre et tous mes efforts ».
« Mon corps devra être
enterré dans le cimetière musulman de BOU-SAÂDA,
pays dans lequel j’ai exécuté la plus grande partie de mes tableaux ».
« Si mon décès a lieu dans
un autre endroit, mon corps devra être ramené à BOU-SAÂDA… ».
BOU-SAÂDA : cette ville doit son nom en grande
partie à l’insolence d’une chienne. En effet
la propriétaire lassée de ne pas apercevoir celle-ci sortit devant le pas de la tente et l’interpella par son nom « SAÂDA » « SAÂDA ». Cette dernière tarda à venir. Excédés par les cris de cette femme, les voisins se demandent qui peut bien être l’auteur de ces appels ? Comme on ne connaissait pas le nom de cette femme on lui attribua le titre de BOU, Ainsi, elle prit le nom de BOU-SAÂDA qui fut donné par la suite à la ville.
la propriétaire lassée de ne pas apercevoir celle-ci sortit devant le pas de la tente et l’interpella par son nom « SAÂDA » « SAÂDA ». Cette dernière tarda à venir. Excédés par les cris de cette femme, les voisins se demandent qui peut bien être l’auteur de ces appels ? Comme on ne connaissait pas le nom de cette femme on lui attribua le titre de BOU, Ainsi, elle prit le nom de BOU-SAÂDA qui fut donné par la suite à la ville.
BOU : Indique la possession, l’appartenance, ici il
s’agit de la maîtresse.
1. LA DISEUSE DE BONNES AVENTURES
- Auteur de portraits d’indigènes
brillamment enluminés où le visage apparaît en clair sur un fond bleu et vert
mettant en relief chaque détail,
- S’attache à exprimer des scènes
d'une vie paysanne imprégnées de lumière et de couleur avec une touche
subtilement rendue.
- Observateur savoureux des scènes
de vie de la bohème.
2.
PLACE
AU CHEIKH DE LA DJAMAÂ ET
A SA SAINTE BENEDICTION
- Son œuvre
traduit la pluralité du vivant dans toutes ses revendications et les plus
courantes.
- S’affirme
surtout à peindre le vécu et le quotidien de ces nomades.
- Ses portraits se
distinguent par la pureté et le raffinement de son dessin.
- Une merveilleuse reconstitution pittoresque des
mœurs ancestrales où domine le difficile destin de son pays adoptif.
DJAMAÂ : Notables du
village.
3.
LA FALLAQUA A
CELUI QUI SE DEROBE DE L’APPRENTISSAGE
DU SAINT CORAN
DU SAINT CORAN
-
Auteur d’un
témoignage parfois douloureux de la personnalité.
-
Il a traité des
sujets religieux où il apporte une signification nouvelle auréolée de clarté et
de lumière.
-
Aborde tous les
problèmes de son temps sur toutes les couches sociales.
Fallaqua :
châtiment corporel en usage dans les médersas (écoles coraniques).
4.
FEMMES ADULÉES DE LA HAUTE SOCIÉTÉ (BOU- SAÂDEENNE)
-
Peintre
audacieux riche et raffiné des scènes de mœurs.
-
Il a peint les
beautés de la femme - beautés pleines de vie - .
-
Cerne le corps
féminin pour mieux associer la rigueur synthétique à la grâce.
-
Sa vitalité
sensuelle s’affiche pleinement dans ses portraits de femmes.
-
Un regard dominé
par l’extase et l’interdit.